Session Live Radio Activ' : The Light Side Band à Bonjour Minuit, Saint-Brieuc, le 4 mai 2023
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Session Live Radio Activ' : The Light Side Band à Bonjour Minuit, Saint-Brieuc, le 4 mai 2023
michel
Tu le sais...la diffusion en direct démarre à 19h00 et dure 1 heure, avec une pause interview.
Marcus et son équipe sont au poste, The Light Side Band est chaud, ils connaissent le lieu, ils y sont passés en décembre ( ch chronique Pascal), les amis et curieux attendent le coup d'envoi.
En passant sur la balance, le vérificateur n'a pas constaté un excédent pondéral, le combo reste dans la catégorie poids léger.
Ils sont cinq ( et contents d'être enfin sur une scène) : Max, pas mad ( Le Maux), aux vocals ( il frappe de temps en temps sur une caisse), Nicolas ( membre fondateur, au même titre que Max) à la guitare, et les plus récents: Julien à la basse, Thomas ( Calegari) à la batterie ( très rose ce soir,Thomas, pas la batterie) et Stéphane Bilger ( Full Moon Little House) aux claviers et guitare, son copain Yan Rospabé, également chez FMLH), est dans le public.
D'une voix grave et chaude, Max entame ' Strong enough', une plage indie pop léchée, agréable aux tympans, Nicolas a la bonne idée de placer un solo physique lors d'un second mouvement, ce qui ajoute du piment à une plage caressant dans le sens du poil, ce qui n'est pas à considérer comme un reproche.
Lors de l'interview Max cite Archive comme influence, on pense davantage à Coldplay et aux injustement oubliés Travis ou James.
'Crash of love' ( sur l'EP ' Reborn') voit Stéphane jongler entre les claviers et une guitare, pas d'accident en vue, tout baigne.
Les effets twang apportés par la guitare de Nicholas ont suscité de l'admiration chez ta jolie voisine, Thomas et Julien, sans faire les malins, cimentent le son tandis que Max susurre ...I wanna make things right... à sa copine, il l'aime, c'est une évidence.
Accords reggae pour amorcer ' Let it down' , encore un titre qu'on qualifiera de radiofriendly, c'est une guitare réminiscente des intros de Chris Isaak qui ouvre ' Hold me tight' , mélancolie larvée et rêves bleus se lisent entre les lignes.
On est persuadés que The Light Side Band vise en priorité un public féminin, plus sensible aux atmosphères, très teintes pastel, proposées par le combo.
' Soldier of love', aussi audible sur l'EP, baigne dans les mêmes eaux, le groupe y ajoute une toile groovy appropriée ce qui permet au public de chalouper mollement.
Julien y va d'un solo de basse funky, avant d'être relayé par une guitare généreuse, Max jouant la carte chanteur de charme.
Pause interview, pendant laquelle on apprend que 15 titres sont en réserve, en prévision d'un prochain album, un hic, les sous manquent!
' Behind the wall' ouvre le second set, on a entendu ses sonorités, mais on n'a pas vu l'ebow.
On reste en mode downtempo, le rendu est soigné, bien propre.
Ne cherche pas d'aspérités, ni de poussières, la maîtresse de maison veille à ce que tout soit impeccable.
On a lu quelques avis sur airbnb, ils sont tous positifs, tu peux acheter les yeux fermés et les oreilles bien ouvertes!
'Waiting for something' est le style de slow que Paul Anka aurait pu chanter.
Dommage que Classic 21 ne diffuse plus la guerre des slows, t'aurais bien vu ce titre confronté à 'Everybody's Got to Learn Sometime' des Korgis.
' Kite' démarre sur drumming soutenu, le groupe vient d'appuyer sur la pédale d'accélération pour passer en mode power pop.
Le public bat des mains, Max, a ramassé des rod sticks et vient tabasser un floor tom.
Du coup, tu revois Cheap Trick, The Knack ou Fastball qui avait cartonné avec ' The Way', il y a une éternité.
Ils ont voyagé, pas en Afghanistan, mais bien in ' Australia', un chouette indie pop plus proche des Go-Betweens que de Kylie Minogue.
Crac, ouille, pas évident de jouer avec une seule baguette.
Ils embrayent sur une nouvelle plage, dont tu n'as pas retrouvé le titre mais tu as retenu la phrase... love is the only treasure... tu cherches encore ce trésor avant de te souvenir que Boy George chantait ' Love and Danger'.
' Mindspace' est amorcé par quelques effets 'Space Oddity', Thomas Pesquet a souri, la guitare s'envole, haut, le voyage se passe sans turbulences, t'as bien croisé quelques météorites, pas méchants, et comme on approche de vingt heures il est temps d'atterrir en douceur et d'écouter la dernière annonce de l'animateur, qui leur signale qu'il reste quelques minutes pour une dernière tirade.
Ce sera ' Everybody' du reggae pop comme du temps de 'Regatta de Blanc' de Police.
Le live radio est terminé mais Bonjour Minuit a droit à un pousse-café, un morceau ensoleillé ( ' Jade'?) qui, puisqu'il était question de sunshine, a éveillé en toi des images de Katrina & the Waves.
Le micro de Max vient de rendre l'âme, il termine sa rengaine en utilisant celui de Nicolas.
Ce soir, ce n'était pas take a walk on the wild site, mais take a walk on the light side!