Le message:

Faire se rencontrer les genres, les styles, les générations, attiser la curiosité et célébrer  l’audace,

susciter l’ouverture d’esprit, transformer l’espace  urbain le temps d’un week-end : Art  Rock  est

une faille spatio-temporelle, une parenthèse attendue et espérée,  depuis  sa  création  en  1983.

La 42^e  édition  de  ce  festival  associatif  et  indépendant  se  tiendra  les  6,  7  et  8  juin  2025  à

Saint-Brieuc (22) et s’annonce déjà grandiose !

 

Nous fêterons le retour de deux artistes qui ont marqué  l’histoire d’Art Rock : Jean-Luc Courcoult

et YELLE. Le premier avec sa compagnie Royal de Luxe, considérée  comme  pionnière  du  théâtre

de rue en France, présentera la première  de  sa  nouvelle  création  Apesanteur. Un  spectacle  de

place insolite qui narre une histoire policière située dans un  espace-temps  entre  rêve  et réalité.

La seconde fêtera  ses  20 ans  de  carrière  avec  un  show  exceptionnel  créé pour   l’occasion  et

coproduit par le festival.

Sur  la  Grande Scène, les  guitares vrombiront  tout  le  week-end  avec  les  poids  lourds  du rock

écossais Texas  et Franz  Ferdinand,  menés  par  les  emblématiques  leaders  Sharleen  Spiteri  et

Alex Kapranos. Les voix tantôt puissantes, mélancoliques  ou  rayonnantes,  aux  timbres  uniques,

d’Yseult, Cat Power et Angélique Kidjo résonneront place  Poulain  Corbion  lors  de  concerts  qui

s’annoncent mémorables. La pop décalée du zouzou zinzin Philippe  Katerine  et  le  rock  azimuté

des doux-dingues La Femme feront monter la fièvre du samedi soir. Le goût des punchlines et  du

rythme d’Oxmo Puccino et de Zamdane continuera d’écrire la grande histoire  d’amour entre  Art

Rock et le rap francophone. Les fins de soirées seront brûlantes avec les concerts de  Kompromat,

Myd et Dombrance, tandis que les plumes des nouvelles pépites de la chanson Solann  et  Aliocha

Schneider nous enchanteront dès l’ouverture des portes.

 

La Scène B, installée aux pieds de la cathédrale gothique, continue de  mettre  en  valeur  celles  et

ceux qui sublimeront le futur de la musique. Le phénomène explosif Theodora, qui  cartonne  avec

son tube Kongolese sous BBL, y côtoiera le rap percutant de La Mano 1.9,  les  piles  électriques  et

éclectiques Eloi, Uzi Freyja et  arøne,  la  pop  plurielle  de  Claude  et  des  Costarmoricains  de  Ne

Rangez Pas Les  Jardins,  le  rock  délicat  de  Juniore,  Jan  Verstraeten  et  SBRBS  et  les  sonorités

électroniques de Scratch Massive et Roszalie.

Au Forum, dont l’énergie bouillonnante n’a cessé de ravir les cœurs,  les  corps  et les  oreilles  des

festivalier.e.s, c’est à croire que les Américains de Sextile et TVOD ont mis les doigts  dans  la prise

du rock : explosif ! Les Sud-Africains d’Internet Girl réinventent le grunge avec des  sonorités punk,

trap,   pop  et   électroniques,  tandis   que  les   Anglais  de  Ditz   dépoussièrent   le  post-punk.  Le

chantéparlé de la songwriteuse québécoise Goodbye Karelle et la musique hybride et  viscérale de

la guerrière suisso-guatémaltèque Baby Volcano  nous  font  fondre. Les  Français  ne  sont  pas en

reste avec le  punk-rock hyper  vénère  de  Pogo  Car  Crash  Control,  le  math-rock  tout  doux  de

Totorro etle rock 90s des Ménades.

 

Au Musée, les œuvres de quatorze artistes internationaux - parmi lesquels  Mark Jenkins, Laurent

Perbos et Natacha de Mahieu - questionnent la  mélancolie  de  l’été  avec  Summertime  sadness.

Une exposition qui se déclinera en performance au Petit Théâtre le samedi 7 juin  après-midi avec

la version live de Last Paradise, projet photographique et musical des lauréats du Prix  Swiss Life à

4 mains Kourtney Roy et Mathias Delplanque.

 

Investissant Saint-Brieuc jusque dans tous  les  recoins  de  son  centre-ville,  Art  Rock  présentera

deux expositions photographiques places de la Gare et de la Grille en partenariat avec la biennale

Photo Festival. Sur la nouvellement rénovée place de la Résistance, les Musiciens du Métro et  les

talents bretons ravissent les oreilles des festivalier.e.s tandis que les c hef.fe.s  de  Rock’n  Toques

s’affairent en cuisine pour régaler leurs papilles de plats gastronomiques à prix doux. L’après-midi,

le festival s’y transforme en centre de réflexion sur la société dans laquelle il s’inscrit avec un cycle

de table-rondes  et  de  conférences : la  place  de  la  Résistance  devient  la  place  des  Possibles !

 

A   l’image   de   l’affiche   de  cette  42e   édition   réalisée   par  l’artiste  Bene  Rohlmann,  dont  la

composition   mêle   des   éléments   d’inspiration   médiévale   à  une vivacité  et  une  force  toute

contemporaine,  Art Rock embrasse  les  expressions  artistiques  actuelles  tout  en  célébrant   ses

origines.

https://artrock.org/la-programmation/