BACK TO BEFORE and ALWAYS... Y & T "Black tiger" 1982 - Titre ‘Forever’
Album Review
BACK TO BEFORE and ALWAYS... Y & T "Black tiger" 1982 - Titre ‘Forever’
Y&T c'est Yesterday and Today d'Oakland, des mecs qui se sont réveillés en écoutant le morceau des Beatles et y sont restés scotchés. A leur création, ils jouent d'ailleurs uniquement des reprises mais pas forcément que des Fab Four...
Les piliers Dave Meniketti, au chant et guitare, et Phil Kennemore, à la basse et aux chœurs, arrivent respectivement en 1973 et 1974. On trouve aussi Leonard Haze – batterie, percussions, chœurs, et Joey Alves – guitare rythmique, chœurs.
Haze sera remplacé par Jimmy DeGrasso en 1986, qui jouera plus tard avec :
Suicidal tendencies, Alice Cooper, Ozzy Osbourne, White Lion, Megadeth, Black Star Riders, Ministry, Ratt etc etc etc, un botin!
Après 2 disques, en 1980, ils ont la flemme et réduisent leur nom à 'Y & T'', joli non?
Malgré une triplette réussie : Earthshaker, en 1981 ; Black Tiger, en 1982, et Mean Streak, en 1983, le succès ne les atteint pas, why?
Mais avec 'In rock we trust', la déception ne les éteint pas non plus et ils ont bien raison puisque ce 6è album en 1984 cartonne (y'en a qui choisissent 'Rock or burst', eux ils unissent 'Rock and Burst').
12 albums paraissent (j'ai pas dit 'fainéants'!) de 1976 à 2010, du hard rock classique tendance glam.
Puis c'est l'hécatombe, Phil Kennemore tombe d'un cancer en 2011, puis Leonard Haze en 2016 et Joey Alves en 2017, le rejoignent dans la tombe... dur!!
Revenons au survivant qui a été malade lui aussi. Dave il parait que tu t'es mis à la guitare à 16 ans, c tard non?
« Ouais... J'ai toujours aimé la musique comme tous les italiens, je jouais de l'accordéon quand j'avais 7/8 ans. J'aimais ça, y' avait tellement de boutons ha ha! J'avais envie de jouer de la guitare mais mon père ne voulait pas car il était en colère vu que j'avais arrêté les cours d'accordéon ha,ha. »
Moi, je découvre les 'Y&T' yesterday en 1982, avec 'Black Tiger', plein de rayures classic rock et de formes acérées, promises par la pochette colorée du vinyle.
ça cogne sec, les riffs secouent les tifs, la voix de Meniketti sonne puissamment dans un ton rauque et vibrant de personnalité.
Simple, efficace, mélodieux, on peut taper du pied ou/et dodeliner de la tête.
9 morceaux, sans réel point faible avec 2 tubes un peu FM et toutefois sévèrement burnés : 'Don't wanna loose' et 'Forever' (dont les 2 phrases enchainées signifient quelque-chose...) et une superbe balade un peu sudiste en clôture, 'Winds of change' avant que les Scorpions ne piquent le titre sans le 's'.
On surclasse 'Forever' à jamais, une tuerie...
Démarrage en douceur avec une guitare extrèmement séduisante et bien accompagnée.
A 40 secondes, un riff entraine le train sur de bons rails, par à-coups de basse/batterie, alors que la voix de Meniketti serpente sur une gratte parfois larmoyante.
Le long solo épique, à mi-morceau, concurrence l'habileté des guitaristes de Thin Lizzy. On se prend à chanter à tue-tête 'Forever, Forever, falling for you'. Hit définitif!