Sziget Festival 2014 - Budapest - du 11 au 18 août 2014 : sixième jour.

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About: 
Sziget Festival 2014 - Budapest - du 11 au 18 août 2014 : sixième jour.
Artist: 
Sziget Festival 2014 - sixième jour.
Date: 
16/08/2014
Venue: 
Sziget Festival 2014
Place: 
Budapest
Your Reporter on the Spot: 
Charles Eloy

Sziget Festival 2014 - Budapest - du 11 au 18 août 2014 : sixième jour.

 
Charles Eloy 
  
 Sziget Festival à Budapest en Hongrie : sixième jour.
Le samedi, 16 août, Main Stage (scène principale). L’après-midi a débuté avec le groupe londonien BOMBAY BICYCLE CLUB,  composé de JACK STEADMAN, JEAMIE MACCOLL, SUREN DE SARAM et ED NASH. Nous remarquions l’évolution de ce groupe par leur répertoire reprenant des influences  indie rock de leurs premiers albums et  les expérimentations électro des suivants.
Après six jours de concerts et avoir écouté un nième groupe indie, reprenant des épices musicales identiques, la tâche s’est avérée périlleuse pour BOMBAY BICYCLE CLUB, le nom d’un restaurant sur King’s Road à Londres.  Les festivaliers   étaient visiblement en attente des concerts suivants MADNESS et THE PRODIGY.
Auteurs-compositeurs prolifiques, les musiciens ont pu puiser dans leur catalogue de chansons afin de s’adapter à un public intergénérationnel. Ce n’était pas le show déjanté que nous attendions, simplement une préparation de la longue journée du samedi se terminant dans la matinée du dimanche.
La basse et la batterie me semblaient lourdes dans les morceaux rapides (up tempo)
La choriste, devenue cinquième membre, à temps complet, du groupe, sur scène a sauvé maintes fois la situation en secondant des voix masculines manquant de relief. Le chapiteau AB38 indie d’une capacité de 12.000 personnes et plus proche du public aurait été une meilleure option à cette heure de la journée et je m’y suis de suite dirigé pour écouter les STARLIGHT GIRLS.
 
Changement de décor.  Sous un éclairage vif rouge ou bleu, le groupe STARLIGHT GIRLS, originaire de Brooklyn (New York), composé de cinq membres, respirait la joie de vivre.
Au-devant de la scène, la claviériste  KATRINA JONES et ANDREA LO chanteuse-claviériste, flûtiste qui annonçait un concert haut en couleur. Question de présentation scénique, elles ressemblaient étrangement au B-52's, groupe américain des années 80 issu de la vague new wave.
STARLIGHT GIRLS  nous a offert des compositions inspirées des 5 décennies précédentes (surf, new wave) et cela sans aucune prétention quelconque.
Le jeu de flûte de ANDREA LO ajoutait encore des notes de légèreté créant une ambiance super cool durant le concert.
Le groupe STARLIGHT GIRLS se définit comme étant un groupe de « DARK ORCHESTRAL POP ».  Nous avons pu savourer un orchestre pop jouant en fonction des chansons accompagnant la chanteuse.
Sans artifices ou paillettes, simplement de la bonne musique.
 
Passage devant le petit pavillon honorant le Hongrois RUBIK ERNO, inventeur du CUBE MAGIQUE.
Ayant  passé des tests psychométriques  de QI (quotient intellectuel) dans une autre langue que ma langue maternelle et ayant obtenu des résultats en dessous de la moyenne belge de 107,85, (la moyenne standard QI étant fixant à 100), je me suis souvenu que les résultats de IE (intelligence émotionnelle) m’étaient favorables. Sans plus m’attarder, mes pensées et gestes, conditionnés par l’ environnement festivalier se sont tournés instinctivement vers le prochain concert de MADNESS.
 
 
Il y en avait pour tous les goûts ce samedi. En 2006, les dinosaures de MADNESS, originaires de Camden à Londres, étaient en tête d’affiche au festival des Vieilles Charrues en France. Huit ans après, Ils ont quitté leur univers insulaire pour jouer un concert devant un public de nostalgiques, dont la moyenne d’âge était début de la quarantaine, et de plus jeunes  connaissant quelques tubes de leur soirée dansante.  Lors mes passages nocturnes dans  des clubs avec plusieurs salles (taverne, karaoke, piste de danse), j’ai vu que les Hongrois s’éclataient sur des musiques des années 80-90.  Ils sont bombardés par  la promotion des majors (firmes de disques) offrant leurs back catalogues  assurant un gros rendement à un moindre prix. Durant cette fin de semaine, ils étaient venus nombreux à partager cette ambiance européenne. Pour information, 30% des festivaliers sont Hongrois et participent un ou deux jours  au festival.
MADNESS, c’est du ska avec des incursions dans la pop (The Beatles, The Kinks).  Ce soir, MADNESS avec les excentricités du chanteur, des refrains fédérateurs nous ont offert un concert festif.
 
C'était la soirée du samedi, en puisant dans les réserves, sommes  de nouveau reparti pour fêter jusqu’au petit matin.
 
 
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