Sziget Festival 2014 - Budapest - du 11 au 18 août 2014 : quatrième jour.

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About: 
Sziget Festival 2014 - Budapest - du 11 au 18 août 2014 : quatrième jour.
Artist: 
Sziget Festival 2014 quatrième jour.
Date: 
14/08/2014
Venue: 
Sziget Festival 2014
Place: 
Budapest
Your Reporter on the Spot: 
Charles Eloy

Sziget Festival 2014 - Budapest - du 11 au 18 août 2014 : quatrième jour.

 
Charles Eloy

Sziget Festival à Budapest en Hongrie : quatrième jour.

Vers 18 heures, FINK, le nom d’artiste de  FIN GREENALL a entamé son concert sous le chapiteau indie AB38. Un classique pour ce lieu, les musiciens boivent beaucoup d’eau, des serviettes de bain à portée de main à cause de l’atmosphère étouffante. FINK a enlevé sa veste après deux chansons de folk rock.  Accompagné de sa guitare et de ses musiciens, il nous a amenés dans son univers de ballades  avec sa voix parfois trop réservée en contraste avec les textes émotionnels. Etant également un DJ reconnu collaborant avec le label NINJA TUNES, FINK nous a démontré qu’il était possible de mettre l’électro au service d’une musique acoustique.
 
LILY ALLEN a un public qui apprécie ses chansons de variété et d’électro-pop. Sur la scène principale (Main Stage), elle était parfois hésitante, parfois souriante accompagnée de ses musiciens et danseuses  alimentant le show.  Le décor de la soirée était planté, des biberons défilaient sur un grand écran derrière la scène.
Elle nous racontait que son époux avait du retard, puis elle a entamé avec la chanson « As long as I got you ». Elle s’est adressée fréquemment au public et les mots « Bitch » et « Fuck » faisant partie de son vocabulaire, repris dans ses chansons.
Quand ce n’était pas l’eau des robinets des tuyaux d’arrosage passant au-dessus de nos têtes, nous recevions à intervalles des jets de bière.  Cela n’était pas au goût de nombre de spectatrices, soucieuses de leur coiffure.
LILY ALLEN, une véritable pile électrique a tenu en haleine son public, s’identifiant à elle avec les chansons « Fuck you, Smile, Littlest things ». Revêtue d’un soutien-gorge en latex, nous étions plus de 40.000 festivaliers à découvrir tous les secrets de sa nouvelle ligne longiligne après avoir suivi une cure d’amaigrissement. Elle ne s’en privait pas de s’exhiber.  That’s show business. Qu’aurait fait l’imprévisible Lily Allen, au cas où elle se serait produite sur la scène indie de AB38.
 
Après la nouvelle ligne de LILY ALLEN dont photo en page, je suis passé à la ligne musicale de BONOBO, le projet musical autour du DJ producteur SIMON GREEN représentant une musique électronique d’avant-garde planante et rythmée avec des influences de MORCHEEBA, PORTISHEAD et MASSIVE ATTACK.
SIMON GREEN a jonglé toute la soirée avec des sons de guitares, mixers et drum pads.  La gracieuse chanteuse SZERDENE reprenant  le devant de la scène après la deuxième chanson nous a conquis par sa voix puissante et mélancolique remarquable dans les compositions moins rythmées.
BONOBO nous a offert ce soir une performance mémorable sous un jeu d’éclairage synchronisé aux compositions.
 
 
Fin de la soirée sur la main stage (scène principale) avecMACKLEMORE, rappeur, performer et parolier et RYAN LEWIS, DJ et producteur, originaires de Seattle (USA).
Devant plus de 50.000 festivaliers pressés comme des sardines, MACKLEMORE a rempli une partie de la soirée par des sermons à caractère confidentiel ou humanitaire d’une durée dépassant parfois les cinq minutes.  Il défilait souvent sur la passerelle devant la scène afin de relancer le public ou pivotait dans une démonstration théâtrale, pendant que les musiciens de la section cuivres patientaient.  Un concert basé sur les morceaux de leur album THE HEIST. 
MACKLEMORE and RYAN LEWIS m’ont laissé quelque peu sur ma faim. Je suis en attente d’un prochain album, annoncé lors de leur concert et ils seront en mesure de nous offrir plus de musique, moins de discours.
 

Vers 11 heures du soir, j’ai remarqué qu’une foule dense était rassemblée devant le chapiteau AB38 où était prévu le concert deSTROMAE.  J’aurais aimé participer à son concert, mais vu les débordements de foule aux abords du chapiteau, j’ai préféré garder mon énergie pour les prochains jours et prochaines nuits.  La fête continue.

 
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