Stiff Little Fingers - Nervous Shakes au Magasin 4 - Bruxelles, le 29 novembre 2014

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About: 
Stiff Little Fingers - Nervous Shakes au Magasin 4 - Bruxelles, le 29 novembre 2014
Artist: 
Stiff Little Fingers - Nervous Shakes
Date: 
29/11/2014
Venue: 
Magasin4
Place: 
Brussels
Your Reporter on the Spot: 
Michel Preumont texte JP Daniels photos

HeartBreakTunes event.

 

Allo Ivan, dimmi tutto....

Last minit show/ concert de dernière minute:

support act of  Stiff Little Fingers ce samedi/zarterdag/Saturday !

 

Veniamo...

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20:00, le Magasin 4 transformé en hospice punk pour la dernière date de la tournée des Stiff Little Fingers.

Elle est raide, celle-là!

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20:10'  Nervous Shakes en piste.

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Bruno et son boa à la basse, James et son keffieh spécial grands froids à la guitare, Danowang et ses joues pas rasées aux drums et le descendant de Giambattista Andreini, poète, acteur et dramaturge du 16è, Ivan le terrible ( Иван Грозный), très classe dans son blazer Armani émeraude, au chant et à l'harmonica.

La politesse incarnée, signor Andreini, il a retenu les leçons de  la signorina Battagliola, ne pas oublier de saluer l'assistance: Bonsoir, Goeienavond ( ils étaient nombreux ceux du Nord), good evening pour les copains de James Joyce, nous sommes Nervous Shakes!

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En enfilade cinq torches incandescentes made of  garage/glam/rock'n'roll  à laisser pantois la plus agressives des panthères souffrant de nervous shaking et présentant d'inquiétants signes de fast heartbeat, dry mouth( pas dur à soigner, le bar est à 20 mèttes), dizziness, irritability and difficulty concentrating..

Début en fanfare donc avec l'étincelant instrumental surf 'Pipeline' des Chantays suivi par un saccadé 'Get the fear'.

La guitare tournoie, Wan bastonne, placide, le grand Bruno, pointe sa basse vers les premiers rangs, quant à Ivan, il tremble comme le peuplier du même nom balayé par des bourrasques que l'anémomètre a mesurées à 9 Beaufort ( 46 noeuds, Popeye).

Un cri d'hyène au clitoris très développé, c'est parti pour la suivante, 'Do you wanna' et ses lignes d'harmonica cinglantes.

Le punk écossais ayant fait la manche pour se payer un ticket d'entrée en est resté baba (au pure malt) et profère un goddamn, these bloody bastards can play, I've seen plenty of wankers but these motherfuckers rock...

Les nerveux ont déjà embrayé sur 'Love's a drag' suivi par un 'Hey, Baby' furieux et sexy en diable.

Courte pause, 3 secondes..Have I told you lately that I love you ...' Girl crazee', la guitare claque, fouette, flagelle tandis que la section rythmique mouline fin et que le screamer attise les plus toutes jeunes dans la fosse.

Wat zeg je JP?

Ze zijn goed... c'est le moins qu'on puisse dire!

'Brat' du punk/glam aux accents Undertones, comme d'hab., ils y ont greffé 'Panzer Division', titre gravé sur leur album introuvable 'Separate Beds'.

Un mec de l'organisation s'approche de la scène, lève un index, shit, plus qu'une, la playlist en comptait encore cinq...

Ce sera 'Sonic Reducer'.

A peine trente minutes de set, mais mieux vaut 1800 secondes vitales que 180 minutes bancales!

Well done, Nervous Shakes!

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Stiff Little Fingers

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Despite some line up changes and a five-year break up, iconic Irish punk band Stiff Little Fingers are still going strong... on cite une gazette de Toronto!

Pourquoi le split en 1983, Jake?

 "We’d done a lot in that time we’d been together, you do a lot between 18 and 23, unfortunately we had grown apart, and 10426747_1562736797273446_961188142915427477_n.jpginstead of talking we would argue and fight".

Ce ne seront pas les seuls problèmes de SLF, toujours Jake qui confessera plus tard avoir souffert de dépression...Personally, I went through a divorce, got re-married and moved to a different country ... ce qui explique qu'il a fallu attendre plus de 10 ans pour voir le dernier album ( No Going Back) aboutir chez les disquaires.

Et keske ça vaut en 2014, les Stiff Little Fingers?

Dave?

 SLF played one great song after another.

Merci, gamin!

Le costaud Jake Burns – Vocals, guitar/ le petit ( même taille, même look que Barrie Masters d'Eddie and the Hot Rods) Ian McCallum – guitar, Vocals/ même look que Pierre Blackwave,  Ali McMordie – bass guitar, Vocals et  Steve Grantley – drums, Vocals sont les actuels Stiff Little Fingers.

Le set n'a pas démarré que deux molosses se postent aux extrémités du podium, la sécu personnelle de SLF, des mecs finalement souriants et polis.

21:05, l'Irlande arrive, Ian arbore un rutilant T-shirt  Bad Religion.

Brussels, ça va, are you having a good time, we are Stiff Little Fingers.

Sans blague?

Feu!

'Wasted Life' du premier album, le bien-nommé 'Inflammable Material'.

Un premier pamphlet anti-militariste.

Godv, c'est quoi ces coups de coude dans ton dos, une asperge beurrée/lapin Duracell rebondit sur place avec des gestes désordonnés et cogne tout dans le voisinage, cette batterie va-t-elle fonctionner pendant tout le set?

'Just fade away', zont la pêche, là-haut!

Me souviens plus de la dernière fois qu'on a joué à Bruxelles, ce que je sais c'est qu'on a un nouvel album, 'No going back', dont est extrait 'When we were young'.

A tes côtés ils sont trente à se souvenir de la belle époque et à sautiller comme il y a 35 ans.

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Place au titletrack du second LP, 'Nobody's hero', un nouvel hymne guerrier.

Sur le long playing suivant, le single  'Silver Lining' dénonçant les injustices sociales.

Le lapin faiblit, la cadence diminue, les pieds deviennent lourds.

A personal song, déclame Jake, 'My dark places'.

Cet uptempo redonne de la vigueur à l' oryctolagus cuniculus.

Chausse tes lunettes, Claudette, il n'est pas écrit  cunnilingus!

Stolen from our friends,  The Specials, 'Doesn't make it alright'.

Merde, Elmer s'est armé de son fusil, Bugs Bunny va y passer!

 "Throwing It All Away" est de la plume de McCallum, non pas Illya Nickovetch Kouriakine, mais notre guitariste.

Chante, petit!

Accélération sévère, avec le Celtique  "Roots, Radicals, Rockers and Reggae", puis une nouveauté, "Full Steam Backwards" dédié aux banquiers qui nous ont ruinés.

Alistair s'est mis au travail, voici sa vision de l'amour  'Barbed wire love', titre parodique avec un emprunt aux Ronettes, puis aux Ramones.

Pour Joe Strummer, des Clash, celui qui a changé our state of mind, ' Strummerville' .

Grand numéro de jongleur du bassiste.

Ils attaquent un nouveau classique, 'Tin soldiers', ayant le don d'enthousiasmer les vieux punks  se bousculant comme au bon vieux temps .

Quel bol d'avoir choisi un garde-du-corps comme voisin, le mec, placide, prend les agités en photo, il l'envoie à sa maman...see, mummy, all those silly Belgians!

Présentation de l'armada et une dernière cartouche, le sauvage 'Suspect device' .

60', c'est concis!

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Double bis.

Quoi? Des nouvelles du bouffeur de carottes?

Non, il n'est pas mort, il vient de ressortir du terrier, les oreilles dressées, et attend le bon vouloir des Irlandais.

Jump, Roger, jump, voici 'At the edge' et l'anthem scandé par toute la masse aux poings levés, 'Alternative Ulster'.

Game over!