Sablon Music Festival ( jour un) - The Bloosers/ Moune a Case/ Combo Canne à Sucre/ The Rubettes - Place du Sablon- Bruxelles- le 11 août 2017

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About: 
Sablon Music Festival ( jour un) - The Bloosers/ Moune a Case/ Combo Canne à Sucre/ The Rubettes - Place du Sablon- Bruxelles- le 11 août 2017
Artist: 
The Bloosers/ Moune a Case/ Combo Canne à Sucre/ The Rubettes
Date: 
11/08/2017
Venue: 
Sablon Music Festival - Place du Sablon
Place: 
Bruxelles
Your Reporter on the Spot: 
Michel Preumont: Text - Photos

Sablon Music Festival ( jour un) - The Bloosers/ Moune a Case/ Combo Canne à Sucre/ The Rubettes  - Place du Sablon- Bruxelles- le 11 août 2017

 

Après le concert de Le Manou, tu quittes le site du BSF, direction le Sablon pour leur Music Festival annuel.

Après 32 années des Fêtes du Sablon, tu as eu l'occasion d' y assister à un des derniers concerts de Moustaki, ,l'équipe ( menée par  le bourgmestre du Sablon, Jean-Claude Waver, et son épouse) rebaptise l'événement en Sablon Music Festivalen 2016.

Trois jours de fête avec au programme des concerts gratuits, un marché gourmet, une initiation au tango, de la bière, du vin, des bulles et de la zwanze...

T'as à peine fouler les pavés de la place légendaire que tu tombes sur l'ineffable Guy, tu traduis on passe au bistrot, une Leffe, une Westmalle, mais comme la gamine était aussi bouchée qu'un cidre, Guy a reçu une Karmeliet, et on rate la moitié du show du premier groupe!

L'affiche disait:  The Bloosers/ Moune a Case/ Combo Canne à Sucre/ The Rubettes!

 

Tu te pointes face au podium alors que le duo, The Bloosers, envoie  'I guess that's why they call it the blues' d'Elton John.

Marco Olita chante et gratte une guitare, son copain, Enea Mc-harony Pista Pistacchio Pinocchio tabasse un cajon et/ou une cymbale.

Ils ont choisi d'écumer les bistrots bruxellois pour y interpréter des blues, folk ou country tunes pendant que tu vides tes bières, verres de vin ou cocktails, tu peux éventuellement discuter du dernier penalty non sifflé par le connard en noir ou tenir la main d'une fille que t'essayes d'envivrer pour la flanquer dans ton plumard.

Ils embrayent sur la perle de Johnny Cash, ' Cocaine Blues', ce qui prouve leur bon goût!

Encore plus fort, ils nous font pleurer avec 'Drown in my own tears' de Ray Charles.

Avec 'Sweet Home Chicago', ils reviennent au blues.

Tout est joué sans prétention et sans défaut, du bon boulot, chaps!

Le set prend fin avec ' Tears in heaven' de Clapton.

Merci, messieurs!

 

Une frite plus tard: Moune a Case, musique antillaise, promet l'affiche.

Des habitués du coin et du Che Habana Cafe, le band est mené par Germain ( chant, trompette), il compte deux congas players ( dont Lionel  et peut-être Daniel), une basse ( Toms), une guitare ( Félly), un trombone plus tout neuf et un claviériste fleuri.

Ces beaux jeunes gens, souriants, se sont donnés comme mission de nous parachuter dans les îles, Martinique, Dominique, Moustique, Angélique, Monique et ça pique, et de nous faire chalouper, sans chavirer, aux sons des rythmes créoles .

Ils ont à peine envoyé leur première biguine, à moins qu'il s'agissait d'un zouk, on manque de repères, ( 'C'est les Antilles')  qu'une dizaine de représentants du troisième âge local prend possession des pavés, devenus piste de danse, pour tournoyer avec plus ou moins de bonheur.

Un Asiatique égaré invite son trolley et met en scène quelques figures audacieuses, non reprises dans le catalogue de danse classique, Josiane et Huguette ont souri, Firmin s'est contenté d'avaler une Zoevel en marmonnant c'est quoi, ce zouave.

Germain a crooné une seconde rengaine tropicale, les danseurs se sont multipliés, le capitaine a constaté ' la croisière s'amuse', puis est allé vider du jus de canne que d'autres ont baptisé rhum agricole.

Des touristes moins gris se mêlent aux adeptes de gym tonic, l'acrobate bridé continue son numéro.

Une rumba, messieurs, dames, puis un mambo  mixant Il Silencio et le 'Maria Maria' de Carlos Santana, la température monte.

L'organisation se pointe pour leur signifier qu'il leur reste cinq minutes, le temps d'en placer une dernière avant de replier les ustensiles!

 

Préparatifs interminables avant le set du Combo Canne à Sucre qui doit poursuivre le travail du groupe précédent, en passant des Antilles vers la Colombie, vous aurez de la salsa, pas celle du démon, prédit  Jean-Claude Waver, devenu percussionniste pour l'occasion.

Note: plusieurs éléments du groupe faisaient partie de l'armada précédente.

Tu dis, Marcel?

Sont pas nerveux... effectivement, ça lambine!

 Juan Antonio Caffiero Jorquera, guitare acoustique, semble diriger une formation dans laquelle on a reconnu la trompette de Gino Lattuca.

Sont tous passés par Couleur Tropiques pour leurs fringues, les chemises Aloha étaient soldées.

Et sinon?

Bof, ce groupe a été monté pour faire plaisir à Jean-Claude qui tambourine joyeusement et, de temps en temps, pousse la chansonnette ( 'Couleur Café/ 'Shame and scandal in the family' version H  Salvador).

Le niveau atteint le calibre d'un honnête groupe de bal devant se taper la kermesse d'Ollignies ou l'après-midi dansante de la maison de repos de Rebecq, les cuivres s'en sortent bien, normal, tu me dis avec Lattuca et Germain, pour le reste leur salsa de carnaval  te laisse froid.

Ils ont terminé leur show par ' Guantanamera' après s'être  amusés comme des gamins.

 

22:15', mains dans les poches, Philippe Close, le nouveau bourgmestre, remplaçant un scélérat sans vergogne,  et le représentant de Guy Vanhengel, attendent le bon vouloir d' Alan Williams pour lui remettre un diplôme ( ?) au nom de la municipalité.

Il pourra toujours utiliser ce feuillet quand il jouera aux darts, Alan traverse la rue en provenance de son hôtel, remercie les édiles, accepte le papelard et ajoute so, Brussels belongs to me now, prouvant une nouvelle fois que les British ont le sens de l'humour.

Il redescend du podium, car les Rubettes featuring Alan Williams ne montent sur scène qu'accompagnés d'une intro solennelle!

Pourquoi The Rubettes featuring Alan Williams?

Car il existe un  The Rubettes Featuring Bill Hurd, Bill étant l'organiste du groupe!

C'est compliqué, tu dis, bof même histoire avec les Animals et si on ajoute que c'est Paul Da Vinci qui chante sur le tube interplanétaire 'Sugar, baby love' mais que, très vite, cette voix de fausset quitte le projet et qu'Alan se charge du chant sans que le groupe n'y perde au change, tu comprends que même à l'époque du glam rien n'était simple.

Je sais, comme beaucoup d'autres tu vas me dire que c'est ringard d'aller écouter les Rubettes, qu'ils sont passés chez Michel Drucker, qu'ils divertissent toutes les kermesses aux moules ou fêtes au village, nous on s'en tape et on te répond que ce groupe est grand, qu'il rocke, qu'il doo wopppe avec humour, et que tout le Sablon s'est amusé pendant une heure.

Viva The Rubettes!

Sur scène: Alan Williams, chant, guitare, casquette blanche, costard blanc, maillot de coton rouge/ Mick Clarke ( membre des débuts) à la basse, backings,  même tenue/ Steve Etherington, coiffure d'époque, claviers, guitare, chant, même accoutrement et un batteur remplaçant, Spencer, car John Richardson se remet de maladie, comme il était caché derrière son kit, on ne peut affirmer qu'il portait des soquettes rouges!

Bonswoir, Bruxelles, et c'est parti sur les chapeaux de roue, 'Foe-dee-oh-dee dum dum', ne crois pas que ça sent la naphtaline, ça balance joyeusement!

' Juke box jive' est encore plus grisant, tous ceux qui ont pu quitter l'hospice le temps du concert hurlent de joie.

'Ooh la la', tu l'as dit Alan, ooh la la, c'est fabuleux, ... She's got great big tits that's what she has..., elle s'appelle Dolly, ta copine?

Il est légèrement cabot, Bruxelles adore les zinneke!

We do not often do next one, car on la foire souvent.

Menteur, ' Little darling' était parfait, ces harmonies touchent au sublime.

Quelques problèmes techniques, vite résolus, pour le chauve puis on passe à ' Baby I know' , un country chanté par Mick.

Un rock après la ballade, 'Allez Oop'.

Les Sweet, Mud, Suzi Quatro, Bonnie St. Claire, Slade....quelle époque, maman où sont mes platform boots?

Vous étiez déjà nés en soixante- quatorze?

J'étais à l'armée à Soest, réagit un jeune homme édenté et au sommet dégarni.

Voici, 'Tonight', achetez le après le gig, je le signe et quand je meurs vous le vendez sur Ebay!

Formidable  ballet de guitares, digne de Status Quo, pendant ' Julia', celle qui a rencontré un mec in a fancy car, et un large sourire en voyant les vieillards danser sur la place.

J'adore la Belgique, we're only here for your beer, on sera à Yesterdayland à la fin du mois, avec John!

Time for a medley!

Toi, qui détestes cet exercice tu as craqué pour leur sweet soul medley, Arthur Conley ( Sweet soul music)/ ' In the midnight hour' maman, je fonds/ ' Soul man', bande de crapules/ 'Hold on I'm coming'/ Knock on wood' etc ... juteux au possible!

Mince, je suis chaud!

Alan, on dit j'ai chaud!

Fucking French, back to rock'n'roll: '  I can do it';

Preuve à l'appui et point d'orgue d'une prestation brillante, ' Sugar baby love'.

Les midinettes de 65 piges ont toutes craqué!

 

 

 

Sablon Music Festival ( jour un) - The Bloosers/ Moune a Case/ Combo Canne à Sucre/ The Rubettes - Place du Sablon- Bruxelles- le 11 août 2017
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