Rival Sons @ Den Atelier ( Lux.) - Luxembourg-City - le 8 juillet 2015

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About: 
Rival Sons @ Den Atelier ( Lux.) - Luxembourg-City - le 8 juillet 2015
Artist: 
Rival Sons
Date: 
08/07/2015
Venue: 
Den Atelier ( Lux.)
Place: 
Luxembourg-City
Your Reporter on the Spot: 
Mitch "ZoSo" Duterck
 

Rival Sons @ Den Atelier ( Lux.) - Luxembourg-City - le 8 juillet 2015

RIVAL SONS - Den Atelier, Luxemburg - 2015.07.08

Setlist :
01. The Good, The Bad and The Uggly
02. Electric Man.
03. Secret.
04. Pressure And Time.
05. Manifest Destiny Part 1.
06. Face Of Light.
07. Torture.
08.Tell Me Something.
09. Where I've Been.
10. Rich And The Poor.
11. Open My Eyes.
12. Keep On Swinging.

16h30, contact, ignition, départ des véhicules, direction : Luxembourg. Cette fois nous sommes huit fans purs et durs à nous déplacer vers les terres Grand-Ducales. Si ça continue, il faudra penser à organiser un car. On sent une certaine fébrilité chez mes deux potes Jeff et Carlo. Pour eux ce sera une grande première car je leur ai obtenu un "Meet and Greet" avec les Sons après le concert. Nos deux gaillards ont des points d'interrogation plein la tête, il n'y a pas à en rougir, c'est bien normal de se demander comment ça va se passer et peut-être d'être déçus si les choses ne tournent pas comme ils peuvent l'espérer. Au niveau intendance "Fina" nous a comblés une fois de plus, elle pense à tout, même aux autocars Pinocchio pour l'an prochain...
C'est notre cinquième concert de Rival Sons cette année, Bruxelles, Lille, Ris-Orangis, Cologne et Luxembourg, au total c'est le 13 ème show pour Carlo et le 16 ème en ce qui me concerne. Je ne sais pas pourquoi mais quelque chose me dit que ce n'est pas le dernier de l'année. J'entends déjà poindre vos questions "Et vous n'en n'avez pas marre? Vous n'êtes pas lassés (DC) comme disent les français?". A question idiote, réponse du même acabit (Tel Aviv, pour ceux qui suivent le basket) : NON !!! Comment pourrait-on se lasser de quelque chose qui est à chaque fois différent, quelque chose qui laisse toujours une impression de grande première, avec l'expérience en plus, si vous voyez ce que je veux dire. Un concert des Rival Sons, c'est un peu comme faire l'amour la première fois mais sans louper l'essentiel, en ayant déjà toute la maturité voulue, c'est bon à mourir.
Les commentaires et les suppositions vont bon train dans la voiture et le temps passe très vite même si le GPS de "Fina" lui a dit "qu'il ne fallait pas aller par là". On s'en tape car nous voici garés à 300 mètres de la salle. Une galette, une madeleine et un Twix plus tard, on se positionne en première ligne devant l'entrée qui sert également de sortie, l'endroit ne peut pas se payer le luxe de faire autrement. Rencontre avec notre ami Todd qui vient nous saluer et prendre livraison de quelques Trappistes de Rochefort et de Chimay. Nous retrouvons également Karoline, Ulf et une de leurs amies dont nous avions fait la connaissance à Cologne lors du précédent concert des Sons.
Allez, ça y est, on peut y aller? Le temps de récupérer mon passe-photo et de m'assurer auprès de Pete, le manager du band, que tout est en ordre pour la petite réception d'après concert et hop, nous voilà placés aux premières loges autrement dit, au premier rang.
On commence à connaître la musique diffusée avant le show, donc on écoute le "Tres Hombres" de ZZ Top en entier et puis "What is Hip" de Tower of Power. Pour nous, c'est le signal qu'après, ça démarre. Dont acte, toujours ce petit opus western et boum! "Electric Man" directement suivi de "Secret". C'est bon mes enfants! Le public est emballé (c'est pesé). Ceux qui assistent à leur premier concert des gars de Long Beach se remarquent au fait qu'ils gardent la bouche ouverte et les yeux écarquillés, ou alors, c'est le rhume des foins. Si on ne les secouait pas un peu pour les ramener sur terre, il faudrait tourner une nouvelle version du Grand Bleu, bonjour l'apnée! En comparaison, le record de l'autre zouave sans bouteilles ressemble à la respiration laborieuse et sifflante d'un vieillard cacochyme, c'est moi qui vous le dis! Et comme si cela ne suffisait pas, voici que surgit le monstre qui tue "Pressure and Time" qui déclenche des cris d'hystérie parmi la gent féminine sur ma droite. Pas le temps de reprendre ses esprits :"Manifest Destiny Part 1" met tout le monde à genoux. La grand-messe est lancée et personne n'en distraira plus les fidèles paroissiens. Une version intégrale et somptueuse de "Face of Light" suivie du désormais tentaculaire "Torture" et voilà à nouveau une foule qui continue à chanter après que les instruments se sont tus. C'est devenu un rituel, un truc qu'il faut vivre une fois dans sa vie sous peine de mourir con et miséreux. Les cinq musiciens se sont encore une fois mués en une seule créature hybride qui dévore tout sur son passage. Quel plaisir de les accompagner, de communier avec tous les cinq juste là devant nos yeux émerveillés et nos oreilles enchantées. "Rich and the Poor" une chanson qui raconte ce qui peut se passer quand un garçon et une fille se retrouvent ensemble... Vient ensuite l'intro de batterie assassine, la petite sœur de "When The Levee Breaks", "Open my Eyes". Comment faire autrement d'ailleurs? Cette fois, le set sera plus court de deux chansons, alors "pas besoin de sortir de scène et de vous faire attendre le rappel" s'exclame Jay et, pan, le coup de grâce : "Keep On Swinging". Quelle puissance mes amis! Un feu d'artifice du 14 juillet sur la croisette ressemble à un lâcher de pétards mouillés dans une fancy fair de village à côté de ce qu'on se prend en plein buffet.
End of the show, une heure trente avec eux c'est trop vite passé et les voilà partis.
Pour nous, la soirée n'est pas terminée, loin s'en faut. Il nous faut rejoindre les musiciens en backstage, et à côté de moi, j'en vois deux dont le visage vient de changer de couleur, leur rythme cardiaque doit battre des records de vitesse. On y est les gars, ça va aller, relax. Ils sont là rien que pour nous trois! On se congratule et on se présente et on se pose des questions et on rigole et on se raconte ses petits secrets de scène, on en oublierait de faire des photos si je ne veillais pas au grain. Bref, je crois que mes deux compagnons n'oublieront jamais cette rencontre privilégiée qui ne se limite pas comme avec beaucoup de groupes à une poignée de main polie et une photo vite fait contre une somme d'argent. Non, les Rival Sons sont des gars authentiques, de vrais artistes avec un cœur à la mesure de leur talent : immense.

See you soon guys , thanks a thousand Times.

Mitch "ZoSo" Duterck

Rival Sons @ Den Atelier ( Lux.) - Luxembourg-City - le 8 juillet 2015
Rival Sons @ Den Atelier ( Lux.) - Luxembourg-City - le 8 juillet 2015
Rival Sons @ Den Atelier ( Lux.) - Luxembourg-City - le 8 juillet 2015