Nick Mason's Saucerful Of Secrets • Muziekgebouw Eindhoven _ le 16 juin 2022

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About: 
Nick Mason's Saucerful Of Secrets • Muziekgebouw Eindhoven _ le 16 juin 2022
Artist: 
Nick Mason's Saucerful Of Secrets
Date: 
16/06/2022
Venue: 
Muziekgebouw Eindhoven
Place: 
Eindhoven
Your Reporter on the Spot: 
Mitch ZoSo Duterck - texte photos

 Nick Mason's Saucerful Of Secrets • Muziekgebouw Eindhoven _ le 16 juin 2022

 

 Mitch

 

NICK MASON’S SAUCERFUL OF SECRETS – Muziekgebouw, Eindhoven (NED) – 2022.06.16
Line Up :
Nick MASON: drums
From BEKEN: keyboards.
Guy PRATT: bass guitar & vocals
Gary KEMP: guitars & vocals
Lee HARRIS: guitars
Setlist:
00. Intro.
01. One Of These Days. (Meddle 1971)
02. Arnold Layne. (A side from single released in 1967)
03. Fearless (incl. You’ll Never Walk Alone). (Meddle 1971)
04. Obscured By Clouds. (Obscured By Clouds – 1972)
05. When You’re In. (Obscured By Clouds – 1972)
06. Candy And A Current Bun. (B side from single released in 1967)
07. Vegetable Man. (Canceled single to be released in 1967
08. If. (Atom Earth Mother – 1970)
09. Atom Earth Mother. (Atom Earth Mother – 1970)
19. If (reprise). (Atom Earth Mother – 1970)
11. Remember A Day. (A Saucerful Of Secrets – 1968)
12. Set The Controls For The Heart Of The Sun. (A Saucerful Of Secrets – 1968)
13. Astronomy Domine. (The Piper At The Gates Of Dawn – 1967)
14. The Nile Song. (More – 1969)
15. Burning Bridges. (Obscured By Clouds – 1972)
16. Childhood’s End. (Obscured By Clouds – 1972)
17. Lucifer Sam. (The Piper At The Gates Of Dawn – 1967)
18. Echoes. (Meddle 1971)
19. See Emily Play. (The Piper At The Gates Of Dawn – 1967)
20. A Saucerful Of Secrets. (A Saucerful Of Secrets – 1968)
21. Bike. (The Piper At The Gates Of Dawn – 1967)
 
Comment refuser une invitation pareille ?
 J’accompagne Dirk, mon ami Malinois sans être berger pour autant. Il serait peut-être temps de laisser tomber ces clichés là une bonne fois pour toutes non? 
En quittant Malines à 15 heures, nous avons tout le temps de traverser le ring d’Anvers, mieux vaut être prudents. 
Arrivée sans encombre et parking à 200 mètres de la salle dont l’entrée donne directement dans une galerie commerciale très classe. Le genre de truc à ne pas faire chez nous quoi. Nous poussons une reconnaissance dans les environs immédiats, du style côté backstage. Je fais la connaissance d’un roadie responsable du merchandising du sieur Mason. Le fait de porter tous les deux un tee-shirt de qualité a certainement facilité les choses… nous sommes très impressionnés par le système de déchargement du matériel vers l’étage supérieur. Il suffit de placer la remorque sur le plateau hydraulique et hop, le tour est joué ! Ingénieux non ?
A 20 heures nous gagnons nos places numérotées 2 et 4, rangée 27 et on est bien obligés de s’extasier en voyant une telle merveille 3 niveaux, quel luxe ! Il y a même un système de soufflerie dans le dossier des fauteuils, quand au tapis plain, on s’y enfonce tellement c’est moelleux. La salle dédiée principalement à la musique classique, n’offre que des places assises.
A 20 heures 15 précises, les premières notes de basse de « One of These Days » résonnent dans la salle du muziekgebouw et immédiatement on a compris que le son va être nickel, dont acte, pas un larsen pendant le concert et une balance vraiment pro. En consultant la setlist, on constate sans aucun doute possible que le répertoire est destiné aux connaisseurs et aux fans de la première heure, l’époque de Syd Barrett, le fondateur génial et fantasque, celui qui va donner à son groupe son côté le plus expérimental, le plus psyché et créatif qui mènera le leader de Pink Floyd sur les chemins de la folie destructrice, avec l’issue fatale que nous connaissons tous. 
Donc s’il y en a qui sont venus pour entendre des chansons de l’époque « Face cachée de la Lune » et suivante, c’est foutu, vous aller passer une mauvaise soirée.
 Aucun titre ne dépasse 1972, l’année de sortie de « Obscured By Clouds » enregistré au château d’Hérouville en France et qui est en fait la bande sonore du film « La Vallée » réalisé par Barbet Schroeder.
Pour les afficionados du groupe, la setlist présentée ce soir est ce qu’on peut qualifier de véritable « Floydrilège » 1967 – 1972. On a tous ses préférences et c’est toujours une gageure pour les grands groupes de satisfaire tout le monde mais avouez que mis à part la version intégrale de « Atom Earth Mother » qui demande beaucoup trop de mise en place et de musiciens, tout y est.
Malgré tout il y a un morceau qui va remporter la palme sans aucune contestation possible. Je vous vois déjà prêts à hurler à mon signal, allons-y, 1…2…3… « ECHOES » le monstre incontournable qui, en 21 minutes et 22 secondes, va asseoir encore d’avantage son statut de numéro un éternel dans répertoire du groupe. Il y a une véritable magie qui émane de ce morceau. Si tu es assez chanceux pour être en mesure de l’écrire, c’est le genre de truc qu’on ne peut composer qu’une fois dans sa vie.
C’est un des morceaux phare de la musique passé pour l’éternité à la postérité. Si un doute était encore possible, le déluge de cris et d’applaudissements du public qui s’est levé comme un seul homme l’aura dissipé.
Le spectacle est placé sous le signe de la convivialité et du plaisir tant sur scène que dans la salle. Les musiciens s’amusent et leur humour typiquement britannique est vraiment plaisant pour qui en perçoit les subtilités. Nick Mason est aux anges, quant à nous, nous sommes au Paradis. 135 minutes de pur bonheur en compagnie de la « Soucoupe pleine de secrets. » Bedankt voor uw uitnodiging Dirk.
 
Mitch « ZoSo » Duterck