Massif Festival 2014 - Braine-L'Alleud - le 20 septembre 2014

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About: 
Massif Festival 2014 - Braine-L'Alleud - le 20 septembre 2014
Artist: 
Massif Festival 2014
Date: 
20/09/2014
Venue: 
Massif Festival 2014
Place: 
Braine-L'Alleud
Your Reporter on the Spot: 
Charles Eloy

Massif Festival 2014 - Braine-L'Alleud - le 20 septembre 2014

 
 Charles Eloy

Le MASSIF FESTIVAL est une initiative de la Maison de Jeunes « Le Prisme » de Braine-L’Alleud.  La sélection des artistes est réalisée par  les jeunes.  Contrairement à des festivals qui délèguent leur programmation à des directeurs artistiques liés à des agences de booking, ils gardent l’initiative et évitent de programmer les artistes que nous retrouvons trop fréquemment sur les scènes durant les festivals d’été.  Cela crée une dynamique qui, chaque année, nous réserve des surprises.

Une scène extérieure et une scène intérieure permettent  d’accueillir une vingtaine d’artistes belges et étrangers.
 
16 :00  Le groupe AZYLYA ouvre la série des concerts sur la scène intérieure.  
Le groupe de métal mélodieux  commence avec une introduction dans laquelle le guitariste Franck et également seconde voix du groupe rugit d’une voix trash/death.
Les musiciens prennent beaucoup de poses.   Le public adore, instinctivement , des jeunes spectateurs commencent à courir et se cogner - quelques bleus mérités comme souvenirs du festival – au-devant de la scène.
 
 
Les chants polyphoniques grégoriens et les cloches du morceau « Darkness ascending » nous emportent dans un univers ténébreux.

Dans une autre chanson, Jamie-Lee nous démontre sa capacité de reproduire des intonations basées sur des gammes orientales, qui utilisent des intervalles plus petites que les demi-tons des gammes occidentales. En bref, cela demande un exercice d’écoute afin accoutumer l’oreille, puis reproduire par la voix.

Le côté cinématographique contribue à un show visuel.         
Je crois que Jamie-Lee, en forme olympique, fait des vocalises dans un centre de fitness.
Elle remue des cheveux blonds à gauche et à droite. Certains méchantes langues diront qu’ elle est blonde et que sa cervelle pèse 17% de moins qu’une brunette.
Elle vient de nous confirmer les récentes études scientifiques et universitaires par sa présence scénique et les paroles avec un sens de l’intelligence émotionnelle adressées au spectateurs . Son cerveau a le même  poids et capacités intellectuelles qu’une brunette. Jamie-Lee, Une blonde qui a plus de pudeur que la sulfureuse Lady Gaga, adepte du changement d’apparence (blonde, brune ou perruque) et également accessible lors de son passage le lundi 23 septembre  aux 2500 gagnants des tickets duo offerts par Mobistar dans un cadre de  programme de fidélité.
 
 
There ‘s no business like show business. Massif Festival, c’est 5 euros pour la scène intérieure, gratuite pour la scène extérieure.
Les musiciens de Azylya contribuent  collectivement au groove identifiable du groupe.  Les guitaristes nous jouent un gros son qui tâche avec des riffs à tout casser et le claviériste joue du piano sur la chanson « Incest »
Merci au batteur de m’avoir remis une partie de la setlist.
45 minutes  de concert. Trop court, car Azylya offre un spectacle varié.
 
Retour vers la scène extérieure avec un soleil radieux pour  WHO’S MR. GROOVE, un groupe qui annonce du rock, du hip-hop du funk.  C’est bien cela, un son qui ressemble à celui des RHCP à leurs débuts.
Espérons que Who’s Mr. Groove connaisse une même trajectoire.  Des chansons qui ont du punch, mais qui parfois demandent des arrangements plus élaborés. Sur la bonne voie, il reste du travail à faire.
 
 
Suit  ensuite le groupe 13 PULSIONS autour du rappeur-bidouilleur Manuel Francisco,   colombo-italien . Manuel à l’instar de l’inspecteur  Colombo  a analysé et recréé les sons afin de nous en dévoiler l’énigme musicale.
Vous mélangez la sauce spaghetti dans un style rap-new wave  et vous avez tout compris.  Bon pour une ambiance ensoleillée, tropicale et urbaine.
A préciser que Manuel Francisco Murillo, âgé de vingt-cinq ans  est un artiste polyvalent et prolifique avec des expositions (toiles, vêtements, décoration,….) en Europe et en Amérique du Sud.              
Je ne suis pas Madame Soleil, mais je lui prédis un bel avenir avec ses mille idées qu’il arrive à concrétiser.
 
 
 
Concerts- Review/ Concert Monkey  était également présent au Festival Sziget à Budapest en Hongrie et a commenté des concerts de groupes indie provenant généralement d’Angleterre et soutenu par leur presse devenue une institution faisant et défaisant les groupes selon leur humeur.
A l’instar des groupes belges comme dEUS, Girls in Hawaii, WAX ON MARS peut prétendre à cette étiquette de pop alternative.
Les musiciens nous invitent dans leur univers d’électro-pop avec un jeu de guitare aéré, accompagné d’un groove qui colle à l’oreille.
 
La palme d’or pour les jeunes organisateurs du Massif Festival.
Beaucoup de festivals revendiquent  l’étiquette festival durable.
Sur le site ECOEDGES, il est mentionné comment contribuer au développement durable dans le cadre de petits festivals.
Je quote une partie de la phrase «  il faut boire environ 7 fois pour obtenir un impact écologique inférieur à celui du gobelet jetable ».
Conscient de l’impact de chaque individu sur notre planète terre, je bois 7  verres d’eau. Heureusement les urinoirs sont en nombre suffisant afin de ne pas perturber le cycle écologie, me permettant de contribuer à la noble cause.
 
 
20  heures 40 : Retour vers la musique sur la scène extérieure où se produisent nos cowboys basques de DEAD BRONCO.
Le  groupe est formé en 2012 et  a entamé des concerts européens en 2014 et les organisateurs de Massif Festival ont repéré cette perle rare.
Ils nous jouent  un mélange de punk, folk, country, rockabilly avec des guitares  électro-acoustique et électrique, guitare slide, contrebasse et batterie.
Il commence à pleuvoir.
Les bénévoles couvrent les haut parleurs avec des bâches.
Le chanteur dit « Fucking shit, it always rains ». En effet, depuis qu' ils ont quitté leur pays natal, ils n’ont connu que la pluie. Un spectateur lui répond « Tu es en Belgique » et le ramène à la réalité.
Il est vrai, que nos politiques promettant tous les jours des jours meilleurs donnent une image déformée de la Belgique.
Il a gardé sa bonne humeur en se résignant à notre climat belge. Les musiciens jouent d’une manière impeccable.
La public danse, siffle sur les airs de style country revisité.
 
La pluie continue de tomber. Heureusement que les activités nocturnes se passent exclusivement à l’intérieur.
 
 
En attente du groupe JANE DOE AND THE BLACK BOURGEOISES, Juliette, la présentatrice chante une chanson de Céline Dion. Braine-L’Alleud garde jalousement ses talents.  Girls in Hawaii est issu des groupes de jeunes de cette ville « provinciale » du sud de Bruxelles. Le chant de Juliette est très apprécié par le public chéri du centre culturel « Le Prisme ».   Elle a oublié les notes pour introduire le groupe. Heureusement sans conséquence. Relax, max.
Jane Doe and  the Black Bourgeoises, c’est un son vintage de rock, punk rock, glam rock à la façon de Joan Jett. Des riffs de guitare et une rythmique, un clavier aux sons Hammond sirupeux accompagnent les chansons.
Jane Doe a une voix rocailleuse avec un timbre qui plaît au public qui se fait souvent entendre.
Cela chauffe à l’intérieur de la salle, Jane s’envole dans un souffle musical et enlève ses chaussures. Heureusement pas de Tarzan ou de lianes en vue.
Un avis personnel.  Le groupe devrait  utiliser de brèves introductions musicales  afin de maintenir le niveau d’énergie et utiliser des sons plus actuels comme l’ont fait des groupes comme Blondie issu de la scène punk-new wave qui a maintenu le même esprit tout en intégrant d’autres styles (disco, rap,……)
Le composition « She’s a Bitch » contient une mélodie qui reste collée à l’oreille.
Cela dit, le groupe joue parfaitement son rôle dans le genre rock vintage avec un visuel cinématographique.
Jane Doe and the Black Bourgeoises étaient meilleurs sur la scène du centre culturel « Le Prisme » que sur leurs vidéos Youtube.
 
 
e termine avec  KID NOIZE  couvert lors de « Août  en éclats » à Soignies le 30 août.
La même dynamique et interaction avec le public sont présentes.
Kid Noize plante un drapeau sur scène faisant la publicité de son label « Black Gizah Records »
 
La soirée orientée techno continue jusqu’aux premières heures du matin, mais je vous quitte pour des prochaines aventures musicales et satisfait de l’excellente programmation des jeunes de Braine-L’Alleud.
 
 
 
 
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