James Vincent McMorrow - Rhob Cunningham au Cirque Royal, Bruxelles, le 12 octobre 2014

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About: 
James Vincent McMorrow - Rhob Cunningham au Cirque Royal, Bruxelles, le 12 octobre 2014
Artist: 
James Vincent McMorrow
Date: 
12/10/2014
Venue: 
Cirque Royal
Place: 
Brussels
Your Reporter on the Spot: 
Michel Preumont texte - Michel Preumont photos

James Vincent McMorrow - Rhob Cunningham au Cirque Royal, Bruxelles, le 12 octobre 2014

 
Une organisation: Botanique + Live Nation.

Une soirée irlandaise au Cirque Royal James Vincent McMorrow - Rhob Cunningham

19:45' le support Rhob Cunningham entame son récital alors que bon nombre de clients cherchent à gare leur véhicule.

 
 
Hello, je m'appelle Rhob Cunningham, énonce un grand barbu.
Le singer-songwriter  désormais établi à Berlin vient de sortir l'album 'The Window and Day' produit par Valgeir Sigurdsson.
Il ouvre avec 'Natures Way', un timbre clair, un gentil folk interprété par un mec cool qui multipliera les merci/dank u.
Il entame 'Someone will' d'une voix de fausset  avant de reprendre un accent normal pour balancer un early sixties folk à la Donovan.
Pas mal, mais les folkeux de ce type fourmillent, heureusement Rhob fait preuve d'humour et d'auto-dérision.
'You contender' is on my latest CD, il introduit la vieillerie ' Go away from my window' en imitant le chant de John Jacob Niles, un classique déjà repris par Joan Baez ou Linda Ronstadt.
Folk singer rime avec ballade, voici 'The early stage' suivi par  la réflexion ' Niqāb blue'.
It's my first time in Brussels!
Non, ne nous parle pas de chocolat ou de gaufres,gars!
Il ne le fera pas et propose deux dernières ariettes, la première enjouée, la seconde comme l'indique le titre, 'Quiet song',  posée.
Sympa!

30' d'attente avant de voir arriver James Vincent McMorrow , c'est long!

 
 
Deux full CD's et déjà un statut de star, le barbu de Dublin a brûlé les étapes.
'Post Tropical' sorti en début d'année  has been met with positive reviews!
Un décor féérique, des cônes lumineux, passant de l'émeraude au rubis, et en background, sur un écran, une planète changeant, elle également, de teintes au gré des morceaux.
James Vincent est flanqué de trois musiciens, une séduisante rouquine,  Jill Deering (Bass, Mandolin, Guitar, Keyboards, Vocals), Jay Wilson (Keyboard, Synth, Clarinet, Vocals) et probablement Paul Kenny aux drums.
Lui-même joue de la guitare ( acoustique ou électrique), des claviers et tambourine.
 
 
Le quartet ouvre avec le majestueux 'The Lakes', une voix impressionnante, aérienne ne correspondant guère au physique austère de l'Irlandais, des choeurs vaporeux, des arrangements superbes, on est bien loin de l' acoustic indie folk proposé par une kyrielle de troubadours s'amenant avec leur petite guitare pour psalmodier leurs bluettes insignifiantes.
D'une voix fêlée, il entame ' Hear the noise that moves so soft and low' seul à l'acoustique avant d'être rejoint par les complices et de donner une nouvelle direction à  la plage qui prend de l'ampleur.
La beauté polaire de 'Glacier' sidère, son falsetto atteint des sommets.
Oublie le folk, il y a du James Black, du Portishead autant que du Chris De Burgh dans le mix proposé par James Vincent McMorrow .
Les perles vont s'enchaîner, les dramatiques ' Red dust' et  'Down the burning ropes', puis le tout nouveau   ' You know' truffé d'exquisite beats.
You noticed they've all left, I'm gonna sing a song by myself, la cover de  Steve Winwood, 'Higher Love'.
Une version étonnante.
 
 
Il avoue, hier, me suis trompé, ai  inverti deux lignes, il sourit, semble détendu, et invite ses musiciens à entamer le grandiose  'Follow Me Down To The Red Oak Tree' suivi par le bluesy/ americana ' Breaking Hearts' .
' This old dark machine' te fait aussi bien penser à America qu'à Grateful Dead, du country/psychedelic/electronic rock  sublime.
Changement de direction avec le titletrack 'Post tropical' ,  ses gimmicks electro et ses castagnettes synthétiques étonnantes.
Après une valse somptueuse, Jill  ramasse  une mandoline pour entamer l'inquiétant ' From the woods' qui explose lors d'un dernier mouvement électrique.
'All points' , 'We don't eat'  qu'il termine  aux percussion, et enfin le magique ' Cavalier' achèvent ce set brillant et éclectique.

Rappels.
Solo, unplugged à 30 centimètres du premier rang, vais essayer de ne pas postillonner, '  And If My Heart Should Somehow Stop'.
Présentation des musiciens qui finissent le concert avec lui en proposant deux titres, probablement   ' When I leave' et une plage psychédélique et exaltée, toute en vocalises .

Note: la setlist est sujette à caution! 

 
 
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