Diplomatik'o, place de l'église à Lanvollon, le 20 juillet 2022

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About: 
Diplomatik'o, place de l'église à Lanvollon, le 20 juillet 2022
Artist: 
Diplomatik'o
Date: 
20/07/2022
Venue: 
place de l'église
Place: 
Lanvollon
Your Reporter on the Spot: 
Michel Preumont ( texte & photos)

Diplomatik'o, place de l'église à Lanvollon, le 20 juillet 2022

 michel

 

Lanvollon bouge ( il était temps) et propose  les Mercredis en fête.

Une première soiré se déroule Place du Martray à côté de l'église, le 20 juillet.

Au menu:  Diplomatik’O , des régionaux!

C'est l'occasion pour toi de remettre les pieds au Café des Sports, que tu n'avais plus fréquenté depuis avant le C.

Face à une Grimbergen, tu examines le centre du bourg, bien triste depuis qu'il est vidé de plusieurs commerces.

La municipalité a le mérite d'essayer de redynamiser  le coin.

A 19:40',  Diplomatik'O, qui n'est pas un rhum élaboré au Venezuela, ni un cigare cubain,  rapplique, une madame, quatre jeunes, et un peu moins jeunes, gens,  peu bavards.

Line-up: Julie Dagorn (chant), Michel Nicolas (clavier), Laurent Nicolas (basse), Jean-Luc Langlois , super le T-shirt, (batterie) et Pascal Prevost (guitare). 

Branche: des covers pop rock hétéroclites, servies à volonté.

Commencer un set en reprenant Joss Stone, ' Tell me about it', est un gage de bon goût, Julie possède le timbre adéquat, l'élément mâle assure,  ce rhythm'n'blues/funk leur convient très bien, avec une plume spéciale pour le travail soigné de P P à la guitare. 

Lanvollon réagit mollement.

Parenthèse, on n'a pas eu de setlist sous les yeux, pour les titres joués, tu t'adresses à la Sacem ou au pape, au choix!

Tu connaissais ' Freedom' de Richie Havens, tu ne connaissais pas ' Freedom' d'  Anthony Hamilton.

Un excellent titre que la guitare déchire à nouveau par une intervention lumineuse.

Comme natif de Bruxelles, ' Raggamuffin' de Selah Sue, t'as pas besoin de dessin, par contre  que 'Rip the Sack' de Beverly Jo Scott soit au répertoire d'un groupe breton, ça tient du miracle!

Une Alabama wah wah crache des flammes, avec tous les pompiers du coin à l'oeuvre dans les Monts d'Arrée, ça craint!

Tac, tac, tac...  fait Jean-Luc, c'est le signal pour un premier titre en français 'Dingdingdong' , suivi par le sautillant ' Stop this Flame' de  Celeste.

 My heart goes up 

My heart goes down 

We fall in love

 

Boom boom, je t'aime, un grand morceau bourré d'électricité, autonomie éternelle!

Ils embrayent sur 'Fly',  une ballade aux touches  jazzy  suivie par le disco classic ' Never can say goodbye' , sans les paillettes.

Les claviers sous les spotlights pour le slow 'Weak and OK' de Kimberose, suivi par Alain  Bashung en randonnée dans le Vercors, ' La nuit je mens'.

Grosse claque avec le classique d'Aretha Franklin,  "(You Make Me Feel Like) A Natural Woman" , interprété sobrement en mode guitare/voix.

Retour de l'équipe pour une nouvelle pépite, '  Feel Like Makin' Love' de Roberta Flack, si un jour tu fais la connerie de te remarier, tu ouvriras le bal sur ce slow sensuel.

Tiens, c'est Christophe qui voit une fille sortir de la mairie, il lui dira ' Les mots bleus' , elle va craquer!

Intro au piano pour la ballade ' Look what you 've done' d'Emeli Sandé, puis sérieuse accélération avec ' Como Va' de Catherine Ringer, qui a bien écouté Santana.

Tracy Chapman se pose des questions,  'Give Me One Reason'. Mec, t'as mon numéro, pourquoi tu n'appelles pas?

Sur le macadam un ou deux couples se dandinent, ils vont continuer sur les rythmes reggae de Y'akoto "Without You".

Il manquait la voix de fausset de Barry Gibb pour ' Staying Alive', ça t'a perturbé, mais pas les danseurs.

Virage rock fusion salement saccadé  avec la suivante,  'Love Rears Its Ugly Head' de Living Colour.

Ensuite les Bellrays nous proposent un tour au ' Blue Cirque' 

L'éclectisme est roi ce soir, après la chaleur moite proposée par Lisa Kekaula, on passe à la sophistication de Michael Jackson, 'Man in the Middle'.

Le groupe se défend sur tous les terrains, le seul, petit, reproche à faire est peut-être un manque d'enthousiasme et un certain statisme sur scène.

T'allais te demander mais où reste ' Proud Mary',  là voilà pour terminer le concert.

Du coup toutes les sirènes du Mississippi ( sauf Catherine Deneuve) twistent face à l'église.

Game over!

C'est sans compter sur le fan club qui exige un rappel, palabres, Joss Stone?

La wah wah poisseuse tire ses dernières cartouches.

Les groupies en folie insistent et pendant que tu rejoins ton char, la troupe s'attaque aux Stones ...Pleased to meet you, hope you guess my name.... il est sympa, le diable!

Oh, yeah.

 

ooh, ooh, ooh...