Blue Öyster Cult plus Queensryche Live Music Hall - Köln -Mittwoch, 21. Juni 2017

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About: 
Blue Öyster Cult plus Queensryche Live Music Hall - Köln -Mittwoch, 21. Juni 2017
Artist: 
Blue Öyster Cult plus Queensryche
Date: 
21/06/2017
Venue: 
Music Hall
Place: 
Köln
Your Reporter on the Spot: 
Mitch « ZoSo » Duterck - Texte et Photos

QUEENSRYCHE / BLUE ÖYSTER CULT – Live Music Hall, Cologne (GER) - 2017.06.21

 

QUEENSRYCHE Line up :

Todd LA TORRE : Vocals

Michael WILTON : Guitar  Backing Vocals

Parker LUNDGREN : Guitar  Backing Vocals

Eddie JACKSON : Bass  Backing Vocals

Casey Grillo : Drums

 

QUEENSRYCHE Setlist :

01.Sreaming In Digital. (Rage For Order - 1986)

02.I Don't Believe In Love. (Operation : Mindcrime - 1988)

03.Operation : Mindcrime. (Operation : Mindcrime - 1988)

04.Guardian. (Condition Human - 2015)

05.Empire. (Empire - 1990)

06.Take Hold The Flame. (The Warning - 1984)

07.Queen Of The Rÿche. (Queensrÿche - 1983)

08.Eyes Of A Stranger. (Operation : Mindcrime – 1988)

Il faut être fou pour se mettre en route à des chaleurs pareilles, ou alors c'est que le jeu en vaut la chandelle, et c'est le cas ! C'est à une double affiche que nous convie le Live Music Hall de Cologne. Alors je ne résiste pas, je remplis mon sac conservation de quelques blocs-glaçons, invention bénie pour campeurs. J'y dispose astucieusement des boissons qui, je l'espère, m'aideront à ne pas tomber, lâchement frappé de déshydratation avant d'atteindre la cité rhénanne pour laquelle j'ai toujours eu une affection particulière. Première étape, Ciney – Ottignies en train, toute une expédition ! Il y a 20 ans ça roulait tout seul, maintenant il faut plus d'une heure pour rejoindre la petite ville brabançonne, c'est vraiment çà le progrès ? Changement de véhicule, je troque la 1ère classe SNCB pour la 1ère classe climatisée de la BMW de mon ami Patrick. La team de choc qui a fait ses preuves dans les années 80 est recomposée, on y va ! Voyage sans encombres. Petit pincement au coeur en passant devant l'Underground. Là, tu as beau regarder derrière-toi, tu te dis que les choses ont bien changé depuis le temps où la « pètite » Honda gris métallisé nous transportait d'un bout à l'autre du pays et loin au-delà des collines, c'était l'époque bénie où il suffisait de trouver un concert qui te plaisait et de dire tout simplement : « on y va ».I really hate you « Dee».

Quoiqu'il en soit, nous optons pour un emplacement de parking gratuit presque fait sur mesure situé à 20 mètres de la salle. Ne soyons pas trop difficiles, tout de même ! C'est un peu comme si on nous attendait. Il n'y a plus qu'à patienter sur le trottoir en écoutant nos cousins (Germains) deviser dans la langue de Goethe tout en regardant déambuler nos cousines (Germaines) qui arborent fièrement leurs Teutons, c'est vrai que certains sont vraiment gros !

L'avantage d'être parmi les dix premiers à entrer c'est que tu choisis presque ta place aux barricades, comme on disait en 1968, et pouvoir prendre appui dans ce genre d'évènements, ça repose le dos. Il fait atrocement chaud, tout le monde dégouline, au propre comme au figuré. Après 20 minutes tu peux tordre ton teeshirt, c'est dégeu et inconfortable à mort. Allez, c'est parti ! Queensrÿche, le combo américain originaire de Seattle, état de Washington, prend la scène d'assaut. Je te dispense ici de la traditionnelle vanne « comme disait Marcel »car si tu ne la comprenais déjà pas avant, ça ne s'est certainement pas arrangé depuis. Scott Rockenfield, le batteur original, tout frais devenu père a laissé temporairement son siège à Casey Grillo, batteur de Kamelot tandis qu'au chant c'est toujours ce diable de Todd La Torre qui remplace Geoff Tate, en guerre ouverte avec ses anciens petits camarades avec lesquels il a pourtant écrit les plus belles pages de l'histoire de Queensrÿche dont le premier témoignage vinyle date de 1983, je me revois encore l'acheter à Bruxelles.

Ca commence fort avec « Screaming in Digital ». Queensrÿche c'est du métal avec pas mal d'accents qui louchent vers le prog par moments. C'est très fin et ça se mange sans faim. Avec ses 3 titres interprétés, l'accent est mis résolument sur l'album phare qu'est « Operation : Mindcrime » paru en 1981. Ce qui étonne avec Todd La Torre, c'est la faculté au'il a de pouvoir rivaliser avec son glorieux prédécesseur. Queensrÿche, c'est surtout de brusques changements d'octave au niveau vocal, pas le genre de trucs auxquels tu peux te préparer avec une longue montée progressive, non, c'est un changement violent, instantané, assassin qu'il faut effectuer à plusieurs reprises. C'est parfait, tout comme les soli de guitare du duo Jackson/Lundrgren comme à la grande époque de Chris De Garmo, parti lui aussi vers d'autres cieux. Comme à chaque fois, j'ai un énorme coup de coeur pour le majestueux « Empire ». Petit clin d'oeil aux débuts du groupe avant de se quitter sur le majestueux « Eyes of a Stranger ». 45 minutes parfaites avec un groupe qui donne envie de redécouvrir sa discographie. On meurt de chaud, ouvrez-moi donc ces bon-sang de portes !

 

BLUE ÖYSTER CULT Line Up :

Eric BLOOM : Vocals, Guitar  Keyboards

Donald « Buck Dharma » ROESER : Vocals  guitar

Richie CASTELLANO : Guitar, Keyboards  Backing Vocals

Jules RADINO : Drums

Danny MIRANDA : Bass  Backing Vocals

 

BLUE ÖYSTER CULT Setlist :

01.Stairway To The Stars. (Blue Öyster Cult - 1972)

02.Golden Age Of Leather. (Spectres – 1977)

03.Before The Kiss (A Redcap). (Blue Öster Cult – 1972)

04.Screams. (Blue Öyster Cult – 1972)

05.She's As Beautiful As A Foot. (Blue Öyster Cult – 1972)

06.Burnin' For You. (Fire Of Unknown Origin – 1981)

07.ME 262. (Secret Treaties – 1974)

08.Dancin' In The Ruins. (Club Ninja - 1985)

09.Black Blade. (Cultusaurus Erectus - 1980)

10.I Love The Night. (Spectres – 1977)

11.Then Came The Last Days Of May. (Blue Öyster Cult – 1972)

12.The Vigil. (Mirrors – 1979)

13.True Confessions. (Agents Of Fortune - 1976)

14.Tattoo Vampire. (Agents Of Fortune - 1976)

15.Donald Roeser Guitar Solo.

16.Godzilla. (Spectres - 1977)

17.(Don't Fear) The Reaper. (Agents Of Fortune - 1976)

18.Cities On Flame With Rock And Roll. (Blue Öyster Cult – 1972)

21h15, c'est sur la musique du générique de « Game of Thrones » que les New Yorkais du Culte de l'Huître Bleue investissent les lieux pour célébrer «45 years of Hits ». Oui ça fait déjà 45 ans que ce groupe de Rock tout à fait unique existe. L'ambiance est au top, ça fait 13 ans qu'ils ne sont plus venus en Allemagne ! Dès leur apparition, ça tue-tête du « B.Ö.C...BÖ.C...B.Ö.C... » partout. Leur musique est unique, aucun groupe n'a de correspondance avec la band à Eric Bloom. C'est ce qui rend le combo unique. Le B.Ö .C. placé sous l'emblème de la croix du chaos, ne laisse jamais indifférent. On aime ou on déteste, il n'y a pas de demi-mesure Ses détracteurs disent que leur musique est froide comme une lame, et qu'elle donne des frissons. Je dois faire partie de ceux qui aiment çà ! Je me souviens qu'ils étaient programmés pour un concert chez nous, à Tubize qui n'est pas la ville la plus Rock'n'Roll de Belgique, pour la tournée « Imaginos » en 1988 ! mais il y avait eu annulation. Résultat c'est en France, aux Pays-Bas et en Allemagne que j'ai dû m'exporter au cours de mes errances pour voir ce groupe qui me tient fort à coeur.

Après Eric Bloom, Buck Dharma est le second membre de la formation originale à être toujours en activité. Quand vous voyez ce petit bonhomme arriver, vous entrez de plein pied dans « The Godfather », notre Buck à toujours son look maffia italo new-yorkaise du cinéma des années 70 Par contre, dès qu'il se met à jouer, tu arrêtes de rire, oui, Buck c'est du très haut de gamme.

Au niveau setlist on s'attend à un best of, un peu comme un BBQ rien qu'avec des grosses saucisses. Mais si certains gros hits sont en effet au rendez-vous, Eric Bloom va improviser la setlist dès le deuxième titre et il va décider au coup par coup de ce qui va être joué ou non. Derrière ses éternelles lunettes noires, il commande le vaisseau et distribue ses consignes auxquelles le reste de l'équipage obéit sans rechigner ? Résultat, on entend des titres qu'on avait peu ou pas l'occasion d'entendre joués en concert par le passé. L'album phare mis à l'honneur ce soir n'est ni plus ni moins que « Blue Öyster Cult » titre éponyme paru en 1972 dont le groupe va jouer 7 des 10 titres qui le composent. Une version magistrale de « Then Came The Last Days Of May » avec un double solo de guitare que se partagent Richie Castellano et Donald Roeser, (le vrai nom de Buck). C'est une tuerie, qui s'étend bien au delà des 10 minutes, on atteint des sommets. Une belle surprise avec « The Vigil » extrait de l'album « Mirrors ». Pour la fin, Eric Bloom nous a réservé un trio assassin avec « Godzilla », «(Don't Fear) The Reaper » pour lequel il utilise une guitare spécialement peinte en l'honneur de la chanson (voir photos) avant de terminer par « Cities On Flame » repris en choeur par un public en délire. Il doit faire trente degrés dans la salle mais qu'est ce que c'était bon. 1H55 de concert qui est passée trop vite. Hé les mecs, et si vous veniez chez nous, à l'AB par exemple ? Ce serait chouette de montrer à tous ces petits jeunes qui vous êtes et pourquoi B.Ö.C. est un des groupes majeurs de l'histoire du Rock.

Bon, on se boit un litre d'eau et on rentre, on a encore 200 bornes (to be wild) à faire. Comment, comment, comment.. ?

Mitch « ZoSo » Duterck

Blue Öyster Cult plus Queensryche Live Music Hall - Köln -Mittwoch, 21. Juni 2017
Blue Öyster Cult plus Queensryche Live Music Hall - Köln -Mittwoch, 21. Juni 2017
 
Blue Öyster Cult plus Queensryche Live Music Hall - Köln -Mittwoch, 21. Juni 2017
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