R.P.C. : derrière ces lettres, il y a trois copains de jeunesse et la musique comme exutoire salvateur à l’ennui d’une cité ouvrière. A Dunkerque, le temps s’écoule pour Charly, 120 et Lil’Monkey entre jeux vidéo et MTV. Ils achètent un MAC et un micro : c’est la révélation. Le trio donne ainsi naissance à un hip-hop alternatif entre punk-rock à la Sum 41 et rap white trash d’Orelsan. Ces adeptes de l’autodérision y interrogent la société qui les entoure : “Tous nos titres servent de prétexte à poser notre regard adulescent sur un monde qui nous semble souvent absurde.”

Depuis, après avoir écumé les scènes locales et les tremplins, sous le nom de Rappeurs en Carton, R.P.C. a pris son envol sur les scènes les plus prestigieuses de sa région (Main Square, Crossroads,…). Leur premier EP, “Original vol.1” scelle définitivement leur indéfectible amitié. Son successeur “Original vol. 2000”,s’est fait attendre mais ils n’ont pas chômé pour autant ! Avec ce disque, ils ont réussi à pousser le curseur des guitares plus loin, créant une passerelle solide entre punk et hip-hop, dans la lignée des grands frères américains de Beastie Boyz.

Charly, 120 et Lil’Monkey, ce sont un peu les copains qu’on rêverait tous d’avoir. Ceux qui ne lâchent pas leurs rêves de gosses. Ceux dont la douce rébellion n’altère ni la bonne humeur ni l’optimisme. Une bande de potes “à la vie, à la mort” dopés à l’utopie. Leur musique est faite sérieusement par des garçons qui ne se prennent pas trop au sérieux. Des Peter Pan du 21è siècle qui propose une vision du monde où le positif attire le positif.

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