Makenzie - "Anémone"

News

About: 
Makenzie - "Anémone"
Artist: 
MAKENZIE
Place: 
BRUSSELS
Date: 
Thursday, 28. December 2023

NEWS - Makenzie - "Anémone"

Pour pallier la mort d’un être cher, une période d’isolement et d’introspection charnière s’ensuit dans la vie de l’autrice-compositrice-interprète, cette dernière décidant alors d’accueillir ses instincts de renouveau. C’est à ce moment qu’elle décide de se laisser aller à la découverte de cet alter-égo qui semble vouloir émerger d’elle : Makenzie. D’abord à travers l’écriture automatique et l’expérimentation libre de nouvelles avenues ; puis éventuellement à travers la composition de son premier album Mousse Mémoires (Îles Fossiles étant le premier extrait à paraître), la découverte de l’auto-harp s’est avérée cruciale dans ce processus de transformation ; lui permettant de créer une identité nouvelle, soit un habile alliage de folk et de rock inspiré des années 70’s et 90’s. Ses plus récentes influences sont par ailleurs des icônes telles que Kate Bush, Vashti Bunyan et des artistes folk plus actuels (Feist, Aldous Harding, Basia Bulat, Élisapie).
On retrouvera sur l’opus à venir plusieurs collaborations mettant en valeur des talents féminins dont Mélanie Venditti et Marie-Claudel Chénard. Ayant reçu des bourses du Conseil des Arts du Québec et du Canada, Makenzie tenait à laisser une place privilégiée aux femmes talentueuses qui l’entourent et engager le plus possible des amies pour l’accompagner en studio, ayant un profond désir que la facture sonore de cet album soit authentique et qu’elle reflète la complicité des musiciens qui s’y sont investis. .

Pourquoi Makenzie ? Enfant, l’autrice-compositrice-interprète a toujours été fascinée par les fantômes. Un des plus connus à l’échelle planétaire s’appelle justement Mackenzie; et hante la vieille ville de Dublin dupuis des centaines d’années. Elle appréciait plus précisément les contes mettant en vedette cet esprit tordu qui s’amuserait encore aujourd’hui à terrifier les gens. Après s’être entiché d’un portrait d’un perroquet aux allures fantomatiques alors qu’elle magasinait au Renaissance au printemps 2020, l’artiste a développé une petite obsession pour l’oiseau pâle et énigmatique et l’a nommé Mackenzie en l’honneur du fameux fantôme. Les perroquets comme on les connaît représentent dans plusieurs cultures la beauté de la vie, la renaissance et la guérison; mais pour l’artiste, celui-ci précisément lui rappellait plutôt une créature fragile et forte à la fois, ses couleurs effacées pouvant témoigner d’un processus de guérison en cours. Se sentant étrangement connectée avec la créature qui ornait le mur principal de son studio de travail, elle a décidé d’en faire sa muse et de faire peau neuve pour célébrer le renouveau, devenant par le fait même : Makenzie.

L’ère pré-mckenzie :
Malgré le ralentissement de ses performances dans la dernière année et demie (pandémie oblige), Rose Bouche s’est illustrée en finale de Ma Première Place Des Arts ; remportant plusieurs prix dont celui du studio B-12 et de la meilleure présence scénique décerné par MaTV ; et ce après avoir livré un lancement haut en intensité devant un Lion D’Or plein en février 2020 pour son Ep «Auroville». Cet été-là, on a pu la voir aux côtés de Philémon Cimon dans un clip « unplugged » filmé sous un saule du parc Jean Drapeau pour sa chanson Je Croyais À L’Amour; qui a d’ailleurs connu un beau succès sur les ondes de Sirius Ici Musique. Elle a aussi eu la chance d’ouvrir pour des artistes de renom tels que Coeur de Pirate, Émile Bilodeau et Kandle et a reçu plusieurs bourses dont celle du Conseil des Arts du Québec et celle du Canada en recherches et créations pour son premier album qu’elle sortira sous le pseudo Makenzie