"Young Broke & Beautiful", ce sont 5 titres brillants et décadents qui lui collent à la peau.

L'EP s'ouvre par une pépite en espagnol, « Lamento » où sa voix lascive se mélange aux accords de synthé entêtants et sons de basse indolente... On ne peut s’empêcher de penser à Jeanette et son tube interplanétaire « Porque te vas » revisité façon Kinski avec un twist si contemporain. S’ensuit « High with low expectations », autre ballade retro-pop dansante sur fond de synthétiseurs catchy à la Eurythmics.

Sur « Love in the city », on lorgne du côté des Talking Heads avec une instru aux influences new-wave sur laquelle la chanteuse nous communique sa fièvre disco.

Puis vient le titre phare « Young, broke and fabulous » qui a donné son nom à l’EP : intro émouvante qui nous rappelle les meilleures heures de Cindy Lauper avant de passer au refrain tubesque qu’on a envie de reprendre à tue-tête telles les célèbres Edina et Patsy (Absolutely Fabulous), champagne à la main filant vers un avenir incertain sur au volant d’un cabriolet rutilant acheté en 4 fois sans frais...
 

On clôt cet EP sublime avec « Not buying it » où Paprika Kinski annonce la couleur : elle n’est pas dupe de la mauvaise soupe qu’on nous sert et préfère réinventer le monde à sa sauce : fulgurant, sincère et glitter !

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