SPEAR OF DESTINY 'One Eyed Jacks'

Album Review

Album: 
SPEAR OF DESTINY 'One Eyed Jacks'
Artist: 
SPEAR OF DESTINY
Style: 
ROCK
Date: 
19/12/2023
Reviewed by: 
NOPO




BACK TO BEFORE AND ALWAYS ... SPEAR OF DESTINY 'One Eyed Jacks' 1984.

Flashback


Le chanteur et compositeur Kirk Brandon et le bassiste Stan Stammers fondent Spear of destiny (SOD pour les intimes) sur les cendres du martial Theatre of hate en 1982, cendres qui ne s'éteindront pas complètement.
2 supers groupes de franc-tireurs à la signature saxophonique et au son punk rock embrasé.
Malgré les problèmes cardiaques de Kirk, le coeur y est et le groupe élabore 15 albums dont le dernier 'Tontine' en 2018.

KIRK : 'Pour qui ton cœur balance? Theatre of hate ou Spear of destiny?' C'est comme choisir entre ton père et ta mère non?

VO:
KB: “I couldn’t choose. I really couldn’t choose. Spear has been the vehicle for songwriting all these years,
but Theatre of Hate has got a life of its own, which is amazing. It’s got that unique sound even now.”
Sous-titre :
J'peux pas choisir, vraiment pas. Spear a été le véhicule de l'écriture de compositions toutes ces années,
mais Theatre of Hate a vécu sa propre vie, surprenante, il a ce son unique, même encore maintenant.
 
BRANDON veut dire braises in french et les prestations du groupe en attestent.

La formation actuelle continue de donner quelques concerts avec notamment à la guitare  Craig Adams (celui de The Sisters of Mercy, The Cult, The Mission, The Alarm), Adrian Portas (New Model Army) à la basse, Steve Allan-Jones aux claviers et Phil Martini à la batterie.
En 2020/2021, le destin autorise la tournée pour le 35e anniversaire de 'World Service', leur album le plus connu.

La suite 'One Eyed Jacks' (1984), 'World Service' (1985) et 'Outland' (1987) fût épique!
Les hymnes 'Prisoner of love' 'Never take me alive' 'Come back' 'All my love' 'Strangers in our town' résonnent encore dans ma tête et je prends plaisir à ré-écouter cette bande de survivants.

'Prisoner of love' parait sur 'One Eyed Jack' en 1984.
Le cri, venant des tripes, du blond peroxydé chanteur, lance le destin de ce titre.
Le riff guitare/clavier pose les bases d'un rythme terriblement accrocheur, la batterie se lâchant pour annoncer le refrain majoré par la présence charismatique du saxophone.
Le solo de gratte appuie sur le côté mélancolique d'autant que la basse fixe l'aplomb.
En transe et à bout de souffle, Kirk donne tout sur le final répétitif et prolongé qui repeint mes écoutilles à jamais : 'Im your prisoner / in your prison of looove'.
Jubilatoire et imparable!