Album - Palace Winter – Keep Dreaming, Buddy

Album Review

Album: 
Album - Palace Winter – Keep Dreaming, Buddy
Artist: 
Palace Winter
Record Label: 
Tambourhinoceros
Style: 
atmospheric and melodic synth pop.
Date: 
12/11/2020
Reviewed by: 
Michel Preumont

Album - Palace Winter Keep Dreaming, Buddy

 

Label -  Tambourhinoceros

 

Palace Winter, à ne pas confondre avec The Winter Palace à Saint-Pétersbourg, résidence des Tsars où   Pierre le Grand ( Peter Alekseyevich Romanov) est décédé en 1725, est un groupe australo-danois, formé, presque par hasard ( tais-toi, Eden),  en 2013, lorsque le singer/songwriter Carl Coleman,  en tournée avec Sink Ships, et  le producer et classically trained pianist Caspar Hesselager qui se produisait avec The Rumour Said Fire, se rencontrent et sympathisent.

Ils décident de faire un bout de chemin ensemble et en 2020 ils ne sont pas encore parvenus à la destination finale, ils viennent de délivrer un troisième ouvrage, portant  l'enseigne  "Keep Dreaming, Buddy". 

La plaque succède à  "Waiting for the World to Turn" de 2016 et à 'Nowadays' de 2018, sans mentionner les EP's ou singles parus avant, entre, ou après les long-playings.

 

Tracks:

 

  1. Monument Eyes

  2. Won't Be Long

  3. 1996

  4. Top of the Hill (feat. Lowly)

  5. Richard (Says Yes) [feat. Penny Police]

  6. Keep Dreaming, Buddy

  7. The Deeper End (feat. Jason Lytle)

  8. Control

  9. Rose

  10. Lava Moving over the Land

 

 Credits-

 Guitar, Lead Vocals – Carl Coleman

Synth, Piano, Programmed By – Caspar Hesselager

 

Même en 2020, tu peux continuer à rêver, à imaginer un monde meilleur, à croire au message d'espoir chanté par John Lennon dans 'Imagine', Carl et Caspar n'expriment rien d'autre.

Leur nouvel album débute par un synthpop/dream pop  cosmique et ouaté rappelant des groupes tels que Phoenix, Hurts, Amber Arcades ou  Ultimate Painting.

Tu notes l'absence de couleurs vives et agressives, ,tout est dans la mesure et la subtilité. Le stylé 'Won’t Be Long' confirme le propos, les arrangements quintessenciés et  les voix soyeuses doivent séduire les amateurs de jolies mélodies, légèrement lisses.

'1996' évoque à la fois les Korgis et certains titres les plus doux des Beatles.

Madame, en entrouvrant la porte, prête l'oreille  et murmure... c'est gracieux... je connais?

Non, mon ange,  ce ne sont pas Peter Bjorn and John!

Le hit ' Top of the Hill' features la voix nuageuse de Soffie Viemose du groupe pop danois  Lowly.

Une perle de douceur à laquelle succède  le stimulant  'Richard (Says Yes)' dévoilant  une nouvelle invitée,  Marie Fjeldsted, alias Penny Police. 

Pour errer dans le cosmos rien de tel qu'un instrumental planant, on te conseille 'Keep dreaming, Buddy'.

Tu dis... de l'acide, une substance psychotrope, du chanvre indien ... si tu en sens le besoin. Oui, tu peux relire celui qui écrivait ... Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s’enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous !

Nouveau convive de choix sur  'The Deeper End', Jason Lytle, que tu connais sans doute comme
leader de Grandaddy, vient pousser la chansonnette sur cette synthetic country ballad avenante.

' Control', plus mordant, propose des sonorités très 80's à la Tears for Fears ou Talk Talk.

Un contraste bienvenu après la série de plages pondérées.

Elle dégage un charme pastel, la lady lymphatique  appelée 'Rose' ...
Her name is Rose
And everywhere she goes, sedated
And everybody knows
And her body shows
She stays until close, deflated
She always leaves alone
Are you giving up the ghost?

Les choeurs sucrés et les synth arpeggios ludiques dégagent un charme vernal qui devraient plaire aux âmes romantiques et aux jeunes filles en fleur.

 Carl Coleman résidait à Tenerife lors de la conception des titres de l'album, le stratovolcan El Teide a inspiré pas mal de morceaux, notamment ' Lava Moving over the Land', de la synth pop posée sur des beats hip hop non agressifs.

Carl, quelque chose à ajouter?

“I began to think of the volcano as a metaphor for our lives: volatile, mysterious, beautiful, dangerous. No matter where you were on the island, you could see it. Looking down on us. Asleep. But at any moment, it might wake up and destroy everything.”!

 

Pas de panique, Carl s'en est sorti et avec son copain nous livre un album attachant et esthétique.